Lien photos soirée Georges

September 6th, 2010 by

I-mages

La gang 30 ans plus tôt
L’âme de Mainmise 40 ans plus tôt genre.
Hier et aujourd’hui…
Voici…

des images de la soirée sur le site

http://www.mainmise.ca/Rencontre_Georges_Khal

(Les films sont à venir. Ils sont trop mal pris, j’aurais dû me préparer à savoir prendre des photos. Il y en a peut-être un qui est récupérable, je suis tellement désolé d’avoir manqué 99% des prestations faites de/pour Georges, je sais que c’est sans doute trop tard, mais la prochaine fois je serai prêt. Il faut dire qu’autre chose de majeur était dans mon esprit, mais quand même j’aurais dû penser comment faire ça et être prêt. Désolé.)

Lettre à Georges

September 6th, 2010 by
Georges,
 
Ma relation avec toi, Georges, a commencé à Mainmise. En 75, je commencait à faire de la bande dessinée et me présentait régulièrement à Mainmise pour rencontrer Claude Fruchier (où est-il celui là?). Petit à petit, j’ai commencé à accomplir des tâches de photo-reproduction, séparation de couleurs, illustrations et mise-en-page pour le journal et même l’impression (du moins tentative) du Répertoire Québécois des outils planétaires sur la Gestetner à côté de la cuisine.
 
Le matin très tôt, au gré des discussions avec toi, Georges, devant le premier café de la journée, et sous le bruit de la Gestetner, on a découvert un singulier intérêt commun, soit l’informatique. Enfin, ce qui allait devenir un intérêt pour l’informatique. Parce qu’au début, on discutait de système et contrôle. Pas dans le sens de “systèmes généraux” mais dans le sens de la cybernétique. Un jour, tu es arrivé tout excité avec une revue où on décrivait un des tout premier ordinateurs qu’un hobbyist pouvait se payer, le Altair. Et la discussion et l’excitation qui a suivi, est, je crois bien, ce qui a soudé notre relation pour les années à venir.
 
Puis, un jour, Mainmise a déménagé ailleurs, Moi je suis parti avec Claude Fruchier, Catherine Thabourin et d’autres pour démarrer Les Ateliers Alternatifs et la revue de BD Baloune. Quelques années ont passé comme ça on se revoyais de temps en temps et on continuait de pomper nos intérêts respectifs pour l’informatique mais sans pouvoir rien mettre en oeuvre.
 
Parti de Baloune, j’ai commencé à véritablement m’intéresser à l’informatique. J’avais enfin les moyens. J’achète un ordinateur. Rien à avoir avec les odrinateurs d’aujourd’hui mais c’est superbement tripant à utiliser.et nous nous rencontrons régulièrement pour passer de longues heures à discuter des possibilitées de ces outils et de qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire avec. On dévorait les revues et journaux d’informatique et on rêvait d’un système intelligent qui pouvait deviner les besoins de son utilisateur. Rien de moins.
 
Et un jour, ça-y-est. On démarre ensemble, une petite entreprise d’informatique: ISI Logiciels Inc. On décide de le construire, ce système intelligent qui pouvait deviner les besoins de l’utilisateur. Le prétexte qu’on utilise est de développer un logiciel de comptabilité parce qu’il y avait un marché pour ça. Mais un système comptable intelligent. Pas le genre de système comptable qui avait cours dans ces années.
 
Christian Allègre est venu se joindre à nous au milieu de cette aventure. On en as-tu passé des heures là dessus pendant toutes ces années qu’a durée cette aventure. Mais ça a porté fruit. On a fini par concocter un système comptable qui connaissait les règles comptables et qui pouvait assister les utilisateurs. L’interface utilisateur était superbement avancée en comparaison à ce qui se faisait à l’époque. Et le système a remporté plusieurs succès et reconnaissances.
 
Puis, un jour, Georges, tu décides de partir pour le Sri Lanka. Je comprenait parfaitement ton désir de te donner les moyens d’aller explorer ailleurs d’une part et explorer les systèmes complexes par le biais de l’informatique sans avoir à rencontrer les exigences du marché d’autre part. La comptabilité nous avait considérablement fait dévier de nos véritables intérêts pour les systèmes complexes. En rétrospective, la comptabilité était un système trop simple.
 
Au cours des années qui ont suivi, s’est retrouvé de temps en temps soit par le biais de courriels soit lors de tes visites à Montréal et on discutais de nos explorations respective. Toi, explorant la vie artificielle: code génétique, croisement, mutation, sélection naturelle. Et moi explorant l’intelligence artificielle: réseaux de neuronnes, apprentissage, adaptation, sélection naturelle.
 
Je te suis extrèmement redevable, Georges d’avoir été là dans ces années comme compagnon. Tu as eu l’effet d’une catastrophe dans ma vie (dans le sens systémique du terme (voir la théorie des catastrophe). Tu comprend ce que je veux dire). N’eut-été de ton amitié, je ne serais définitivement pas là où je suis aujourd’hui. Mille fois merci et repose en paix.
 
Yves.
 

 

Témoignage de Luc Morissette

September 6th, 2010 by bruno boutot

Hommage assez rigolo à Georges Khal

Le Ste-Èlisabeth, deuxième étage, rue du même nom,
au nord de la Main. Tout juste au nord d’où habitait Georges.
Avant qu’il ne s’exile en Orient. Où il est mort il y a peu.
Tout le monde était au rendez-vous, ou presque.
Manquaient Michel Bélair et Louise Nadeau..
La tribu, dirais-je, en quelque sorte.
Les proches de Georges K.

Depuis 1970 jusqu’à nos jours.
Une saga, au fond. Les contre-culturel(le)s de l’époque.
Linda Gaboriau est là au premier chef. Une de la première équipe de Mainmise.
Nous sommes des gens de théâtre, lui soufflai-je, nous sommes à l’heure!

Personne ne se reconnaît de suite. C’est assez drôle.
Ah! c’est toi Agnès? Et toi Luc…et toi  Paule, et Serge C., et Pierre B.?
Zénon, c’est-toi?? Ah oui! Je te reconnais. Et Ginette P.
Quelle belle gang de sexagénaires!

Markita, qui, comme moi, est un peu dure d’oreille, et, dans son cas aussi un peu aveugle, me demande de lui hurler à l’oreille qui est qui. Mais je n’en sais rien, lui criai-je, essayant d’enterrer la musique du bar.

Faire fermer la musique, s’il vous plaït!  En l’occurrence, la musique nous tue! La fille qui nous  nous servait et avait l’air de s’en sacrer, mais alors royalement, se laisse finalement persuadée. La musique s’est enfin tue. On peut  jaser.  On s’entend mieux, entre vieilles personnes.

C’tait une idée de Pierre Brisson, pour rendre hommage à Georges, une manière de se  retrouver, après, mais alors longtemps après… les années 70!!!

Tout le monde a l’air d’avoir envie de fêter, comme l’aurait sans doute voulu Georges.

Après le 5-7, d’aucuns se retirent et et les restants décidons d’aller souper chinois.

Nous voilà dans un grand hôtel coûteux du centre de Montréal, à manger, boire et rire ensemble. Chacun dit son anecdote,sort ses artéfacts ou lit son texte sur Georges.

L’idée, c’est d’avoir l’occasion de parler, mettons… dans l’ alcôve, pour ainsi dire, d’un établissement qui le permette…

Ce que nous arrivons à faire à l’hôtel que tiennent les Chinois dans le Centre de Montréal, coin St-Urbain et Viger.

Quelle bande de vieux bourgeois faisons-nous, dans ce palace, à commander des menus aussi coûteux? C’est un peu paradoxal.
Mais bon, nous allons  éventuellement payer la note, qu’elle quelle soit. Si fait.

Soirée festive. Je me suis régalé!

GK Mémorial Mtl – suite

September 5th, 2010 by Christian Allègre

Une belle et bonne soirée avant-hier soir 3 septembre, et comme dit Serge Cabana, il ne faudra pas attendre un autre décès avant de remettre cela.  J’ai eu beaucoup de plaisir à revoir tous ces beaux visages souriants qu’un fil invisible relie et en même temps un profond sentiment de la fuite du temps.

J’ai oublié de vous raconter qu’en descendant à vélo vendredi soir de mon domicile sur le Plateau pour me rendre à notre réunion, rue Ste Elizabeth, je suis passé sans le faire exprès devant trois adresses où Georges a vécu, et je n’ai pu faire autrement qu’y voir un clin d’oeil de Georges, qui, de ses hautes Angardes, continue à nous adresser des signes:

1) le coin sud-est Drolet et Duluth Est : Au retour de Georges de Californie, Georges et Marie-Thérèse ont habité au 4012, dans un drôle d’appartement en demi sous-sol. C’était un quartier populaire à l’époque; c’est là que Georges a fait la connaissance d’Alain Charbonneau, dont André-Gilles a apporté une photo;
2) le 1589, St Denis, où la commune Mainmise a vécu et travaillé de 1974 à 1978;
3) le coin nord-est de La Gauchetière / De Bullion : au 161 est, se trouve la maison où Kenneth Chalk habitait lorsque nous l’avons rencontré à l’été 1970.

Voici quelques photos de la réunion :

Bruno Boutot

Bruno se réjouissant

Christine

Loulou

Luc, Serge C. et Zénon

Jean et Roland

Benoît, Bruno et Michel

André-Gilles et Christine

Agnès, Pierre, Ginette

Serge, Renée, Agnès, Pierre et Ginette (de profil)

À venir un ou deux petits films de la réunion au Ste Elizabeth.

Christian Allègre

66 ans en 2010. Né en France. Transplanté en terre québécoise en 1968. Durant l'hiver 1969, rencontre d'abord Jean Basile, alors directeur des pages culturelles du quotidien Le Devoir, puis, chez ce dernier, Georges Khal, pusher de génie. De l'amitié qui se noue alors et des échanges entre ces trois compères est née l'idée de Mainmise.

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KHAL MEMORIAL MONTREAL

September 4th, 2010 by bruno boutot

(Première version qui sera révisée avec votre aide.)

Il y a eu beaucoup de bons moments, de beaux échanges et de belles histoires lors de la rencontre du 3 septembre à Montréal organisée par Pierre Brisson pour évoquer la mémoire de Georges Khal.

Heureusement, il y avait là d’excellents conteurs et de bons photographes qui vont dans les jours qui suivent nous faire parvenir leur version ou même, si possible (yeah!), la poster directement ici (les personnes intéressées à poster directement et qui ne sont pas encore inscrites n’ont qu’à me contacter; les autres, envoyez nous vos documents par courriel).

En attendant d’avoir du vrai bon stock, voici les traces que j’en ai gardées.

Je prends beaucoup de photos de street art, surtout des pochoirs et parfois des papiers collés. Ce jour-là, vers midi, j’ai vu un beau “papier collé” sur une palissade. Ne voulant pas le ciel blanc dans mon objectif, j’ai déplacé mon cadrage vers la droite:

Plus tard, Marc-André Brouillard est passé chez moi (sur le Plateau) et nous sommes partis à pied vers le lieu de rendez-vous, le bar Sainte-Élizabeth, en longeant la Grande Bibliothèque.

Sans même y penser, nous sommes passés par la rue Emery et Marc-André y a reconnu la vitrine de la boutique où a été fondé Mainmise en 1970. Quelques jours auparavant, Marc-André avait posté la photo d’époque au début de ce blog. Noter qu’on voit nos reflets dans la vitrine. 🙂

GK MEMORIAL 1/7

Juste en face, il y avait un stand de dégustation de vins californiens.

Je le signale parce que le premier numéro de Mainmise, comme les suivants, est basé sur la contre-culture californienne.

On notera aussi que les producteurs de ces vins s’appellent Barefoot Wine & Bubbly, que ce blog s’appelle “paspied” et que l’on nous y a fait cadeau d’un bouchon qui sert aussi de tampon encreur. 🙂

Environ 25 personnes se sont retrouvées au bar. Je compte sur tout le monde pour faire dans les commentaires ci-dessous la liste des présents et le les ajouterai sous la photo.

On pourrait en profiter pour inclure ceux et celles qui n’y sont pas déjà dans la liste de courriels (en passant, si quelqu’un veut se porter volontaire pour créer, réviser et gérer cette liste, ce serait une bonne idée).

Toutes mes photos au Ste-Élizabeth sont floues (pas de trépied, sans flash). J’ai juste réussi à en sauver une à peu près potable. On a hâte de voir les photos des autres!

GK MEMORIAL 3/7

Au Sainte-Élizabeth, reconnaissables sur la photo de droite à gauche: Jean Guernon, Michel Chevrier, Benoît Garneau, … Roland Vallée, Christine L’Heureux, Renée Demers, Luc Morissette, Marquita Riel,  Gilles Maheu, Pierre Brisson, Christian Allègre, Hervé de Fontenay, Linda Gaboriau, … Yves Poissant, Paule Lebrun
Présents mais pas sur la photo ou pas reconnaissables: Bruno Boutot, …

Le bar était sympathique mais très bruyant et on commençait à avoir faim. Il y a donc eu une migration vers le restaurant du Hollyday Inn du quartier chinois, non loin de là.

Des gens sont partis, d’autres se sont égarés. Je me suis retrouvé dans un groupe d’une demi-douzaine qui a marché en traversant le quartier chinois.

GK MEMORIAL 4/7

Par une suite de circonstances ou de fruits du hasard 19 personnes ont été téléportées autour de deux tables rondes.

Comme souvent dans les restaus chinois, il y avait au milieu des tables un plateau tournant. Christian Allègre et moi-même, après quelques essais, avons eu l’idée de faire un travelling, répété à la table suivante:

Dans l’ordre d’apparition:

Dans l’ordre d’apparition:

Comme toujours, il manque du monde sur les images mais heureusement il y avait d’autres photographes.

Au cours du repas, Serge Cabana a, le premier, raconté une histoire typique et hilarante qu’il avait vécue avec Georges. Six ou sept autres ont par la suite pris la parole. J’espère que Serge et les autres vont nous communiquer leurs textes pour qu’on les poste ici.

Évidemment, on a passé de bons moments.

En rentrant en métro, vers 22h30, il y avait un pigeon dans la station Place D’Armes:

On attend maintenant vos histoires, vos photos, vos videos.
🙂

systèmes généreux, système généraux

September 2nd, 2010 by bruno boutot

Le texte reproduit ci-dessous est l’un des plus flyés que j’ai lus de ma vie.

Et j’ai lu des centaines de livres de science fiction.

Ce sont les trois pages d’introduction à la section “Systèmes généraux” du Répertoire québécois des outils planétaires (voir Bibliographie). Toute cette section, écrite en 1976, est une des oeuvres majeures de Georges Khal.

D’autres que moi vont mieux l’expliquer, mais c’est une tentative de synthèse du savoir sur la nature, la vie et la conscience par l’exploration de tous les outils de la science et de la philosophie contemporaines.

Trouver de l’ordre et de la beauté dans le chaos; générer de l’espoir par le savoir.

Rien de moins.

Dans les 24 pages suivantes sont analysés plus d’une centaine de livres et d’auteurs sur la théorie des systèmes, la cybernétique, la théorie de l’information et des communications, la synergétique, la topologie, la morphologie, l’épistémologie et j’en passe.

Qu’il soit bien clair que je n’y comprends pas grand chose.

Mais le génie de Georges Khal est justement de nous faire percevoir un fil d’Ariane, de nous faire penser qu’il y a des solutions proches à ces immenses questions.

Dans cette introduction, il y parvient par des images, des tours de passe-passe, des jeux de mots, des familiarités en (au moins) deux langues, des métaphores, des fables et des acrobaties.

C’est un tour de force, c’est drôle, c’est intriguant, c’est mystérieux, charmant, irrésistible et insaisissable, comme un tableau de Jackson Pollock ou de Piet Mondrian.

Le Georges que j’ai connu alors qu’il rédigeait ces pages était incroyablement drôle et espiègle. Il avait bien sûr la gravité d’un Atlas portant mille auteurs dans ses synapses. Mais il jonglait avec ces géants de l’humanité et leurs idées comme si c’était des jouets formidables.

Il est toujours difficile d’évoquer le génie et je n’y parviendrai guère mais ce texte fou peut en donner une idée.

Note: il y aura un jour de meilleures numérisations et de meilleures présentations. En attendant, vous trouverez ci-dessous des photos de ces trois pages, que l’on peut (doit) agrandir en cliquant sur l’image, puis en cliquant encore (et encore) sur l’image suivante.

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BIBLIOGRAPHIE: GK

September 1st, 2010 by

Je propose des entrées selon un mode ‘universitaire’, en distinguant les monographies (livres, rapports), les articles ou chapitres de livre, les traductions et les entrevues (journaux, magazines). Pourront s’y ajouter discographie, oeuvres plastiques, émissions radio/télé. Puissions-nous tous devenir des radars et dénicheurs des trésors de notre ami stellaire… (communiquez toutes pièces bibliographiques non répertoriées à : pierrebrisson@videotron.ca)

*MONOGRAPHIES*

ROCHER, G. (1990) Entre les rêves et l’histoire. Entretiens avec Georges Khal. Montréal: VLB Éditeur, 232 p. ISBN-10-2890053555

BRISSON, P., KHAL, G., PROULX, S. et VALLIÈRES, P. (1982) Vie quotidienne et usages possibles des médias dans l’avenir. Québec: Ministère des Communications, 168 p.  ISBN 2-550-02691-8

ALLÈGRE, C., BÉLAIR, M., CHEVRIER, M., KHAL, G. et ST-GERMAIN, M. (Éds) (1977) Le répertoire québécois des outils planétaires. Montréal: Mainmise/Flammarion, 216 p. ISBN 0-88590-000-6

KHAL, G. et BASILE, J. (1977) La Marijuana. Montréal: Éditions de l’Aurore, 216 p. ISBN 0-88532-144-8


*ARTICLES/CHAPITRES*

KHAL, G. (1988) Crise épistémologique et expérience psychotrope. (P. Brisson Ed.) L’usage des drogues et la toxicomanie. Boucherville: Gaëtan Morin, p. 5-19. ISBN2-89105-268-4

KHAL, G. (1981) L’oeuvre au noir de la poudre blanche. Postface à l’édition québécoise, (K. Hermann et H. Rieck) Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée… Paris: Éditions Lacombe, p. 275-280.  ISBN 2-890-85-000-5

KHAL, G (1978) Le pur et l’impur ou le labyrinthe de la pédérastie (L. Benoît, P. Chamberland, G. Khal et J. Basile Eds.) Sortir. Montréal: Éditions de l’Aurore, p. 195-236. ISBN 0-88532-148-0

KHAL, G. (1978) Paradoxe rex; contexte lex. La nouvelle barre du jour, no 66, p. 31-72. ISSN 0704-1888

KHAL, G. (1978) Pour une cybernétique de la démocratie. Critère, 22. Été: 151-166. ISSN?


*TRADUCTIONS*

ALEXANDER, B. (1994) L’héroïne et la cocaïne provoquent-elles la dépendance? Au carrefour de la science et des dogmes établis. Traduction de G. Khal. (P. Brisson Éd.) L’usage des drogues et la toxicomanie, volume II. Boucherville: Gaëtan Morin, p 3-30. ISBN 2-89105-530-6

LOW, K. (1994) Les jeunes, les drogues et la dépendance: éléments d’une prévention radicale. Traduction de G. Khal. (P. Brisson Éd.) L’usage des drogues et la toxicomanie, volume II. Boucherville: Gaëtan Morin, p 295-321.ISBN 2-89105-530-6

TRIGGER, B.G. (1985) Les Indiens, la fourrure et les Blancs. Français et Amérindiens en Amérique du Nord. Traduction de G. Khal (1990). Montréal, Paris: Boréal/Seuil, 543 p. ISBN 2-89052-274-1

WILDEN, A. (1980) Système et structure. Essais sur la communication et l’échange. Traduction de G. Khal (1983). Montréal: Boréal Express, 685 p.  ISBN 2-89052-064-1


*ENTREVUES*

LEBRUN, P. (1995) Entretiens avec un anarchiste hérétique et néo-païen. Guide Ressources, v 10, no 10, juillet-août. p. 18-25. ISSN-1187-502X

ST-GERMAIN (1990) Passion. Guide Ressources, vol ?, no ?, septembre-octobre. p ? ISSN ?

HARTING, C. (1981) Il ne faut pas confondre entre abus et utilisation. Le Journal de Montréal, 19 septembre. p. 4.


*DISCOGRAPHIE*

KHAL, G. et MEYER, V. (2003) The Gods Rock et les Déesses Dansent. Cinquante-deux pièces musicales et deux extraits vidéos. Indonésie: Éditions Racines.

Chaos et catastrophes : René Thom

August 31st, 2010 by Christian Allègre

La phrase de Georges dans l’entrevue avec Michel Saint-Germain : “Je vois les dieux se bidonner devant le capharnaüm planétaire – le chaos! qui génère de l’ordre qui génère du chaos… Ça n’arrête pas!” me rappelle un autre auteur envers qui georges nourrissait une grande admiration : René Thom, le mathématicien français médaillé Fields (le Nobel des mathématiciens) en raison de ses travaux de topologie fondamentale et sa “Théorie des catastrophes”. Le mot catastrophe, en topologie, désigne les accidents de terrain, les cassures. C’est ce que je me rappelle de ma lecture (ardue) des années 70.

Deux de ses livres sont mentionnés dans le Répertoire : Modèles mathématiques de la morphogenèse qui fut édité directement dans la collection 10-18 (1974), à l’initiative du grand éditeur Christian Bourgois. Ce livre publié en édition de poche le rendit célèbre en France. Mais il avait publié auparavant, en anglais et aux États-Unis, Structural Stability and Morphogenesis, W. A. Benjam, (1972), traduit ensuite en français.

René Thom était un topologiste; il était donc intéressé au premier chef par la morphologie. Je me souviens du nom fort poétique de quelques types de catastrophe : le pli, la queue d’aronde, la fronce… et de la grande beauté formelle des explications.

Quant à la référence fondamentale : D’Arcy Wentworth Thompson, On growth and Form, également présente dans le Répertoire, l’ouvrage vient d’être traduit en français (Seuil, Science ouverte, 2009), presque cent ans après sa parution en Angleterre. Georges révérait ce livre. Je ne peux faire mieux que reproduire ce qu’en dit l’éditeur français dans Amazon.fr:

À la rubrique ” inclassables ” de l’histoire des sciences, Forme et croissance occupe une place de choix. Écrit par un naturaliste écossais qui fut aussi mathématicien et traducteur d’Aristote, il mêle magistralement la science et la littérature dans une prose d’une qualité rare illustrée de dessins inoubliables…

On voit ici au moins une des raisons pour lesquelles Georges portait ce livre aux nues. Ne mêlait-il pas lui-même science et littérature, comme il est clair dans son article sur les drogues et la toxicomanie ! C’est la marque d’un esprit universel, et c’est ce qui m’a toujours attaché à Georges.

Christian Allègre

66 ans en 2010. Né en France. Transplanté en terre québécoise en 1968. Durant l'hiver 1969, rencontre d'abord Jean Basile, alors directeur des pages culturelles du quotidien Le Devoir, puis, chez ce dernier, Georges Khal, pusher de génie. De l'amitié qui se noue alors et des échanges entre ces trois compères est née l'idée de Mainmise.

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Biblio

August 31st, 2010 by bruno boutot

Autour d’un verre avec Pierre Brisson, hier au Cherrier, nous avons réalisé que Georges avait écrit pas mal d’articles dans diverses revues en plus de Mainmise. Pierre avait d’ailleurs avec lui une série de livres et documents assez extraordinaires!

Toujours est-il que nous avons eu comme idée d’essayer de monter une bibliographie.
De quoi? De tout! Sur, de et à propos de Georges et/ou Mainmise.

Il y a déja les Mainmise que Jean Guernon a scanné.

Donc je vais ouvrir une page où, d’abord, on va inscrire tous les documents dont nous sommes au courant et, s’il y a lieu, ceux qui sont déja disponibles en ligne.

Sinon, il y aura peut-être des volontaires pour scanner les documents qu’ils ont et on les postera ici au fur et à mesure.

J’ai sous les yeux:

Essai
Paradoxe rex & contexte lex
Georges Khal
in La nouvelle barre du jour
numéro 66 Mai 1978
ISSN 0704-1888

Mise à jour: je viens de ranger des papiers, dont la facture d’hier au Cherrier. Il y a des choses qui ne s’inventent pas:

Pierre François et Georges en plein travail

August 30th, 2010 by
Gros comme ça je te dis!

Georges et Pierre François à Mainmise sur St-Denis

– Un joint gros comme ça je te dis!!

– Superbe !

Joke, je ne sais pas de quoi ils parlaient. En réalité bien sûr c’est Georges et Pierre François en plein travail de production.

Ça fait depuis 79 que c’est sur mon mur et les mains avaient été découpées pour y mettre comme un gros joint pour rire durant un moment (c’est une grande photo), c’est pour ça que cette partie de la photo (ses mains) est un peu mal en point. 🙂