Nostalgie
September 23rd, 2015 by Claude FruchierC’était à mon arrivée à Montréal, en 1971. Hébergé à l’Université, je suis tombé sur Mainmise n°5. Plusieurs mois après, très intimidé, j’ai osé pousser la porte de la rue Emery, et je suis reparti avec un disque de Led Zep. #
Quelques mois encore, et je suis allé proposer mes premières bandes dessinées (qui n’étaient pas terribles, il faut le dire), cette fois au 1589 St-Denis. Première publication dans le n°30. Et puis d’autres. #
Et puis au moment de repartir en France, Georges m’a proposé de venir habiter et travailler à Mainmise. Logé, nourri, quinze dollars par semaine. Génial ! #
Je n’ai pas hésité, j’ai tout lâché, et en avant pour la grande aventure… C’était au moment du n°40, numéro anniversaire d’octobre 74. J’étais chargé de faire la mise en page, et je n’ai pas osé dire que je n’y connaissais rien. #
Mais bon, le numéro est sorti, et puis plein d’autres encore, jusqu’au numéro 71 où c’est moi qui suis sorti pour m’occuper de Baloune, avec le dévoué Yves Poissant et la regrettée Catherine Thabourin. Mais ceci est une autre histoire… #
Pour compléter, un polaroïd pris à l’occasion d’un anniversaire de GK fêté chez Gisèle Beaudoin (avec la présence rare de Jean Basile). Sachez les reconnaître! #
D’en haut à gauche, dans le sens des aiguilles d’une montre: #
Catherine Thabourin, Claude Fruchier, Robert Beaudoin, Jean Basile, Christian Allègre, Jean-Marie Comeau, Christine L’heureux, Georges Khal, Gisèle Légaré-Beaudoin, devant elle: Marie-Thérèse Chauvet, Bruno Boutot. 1979? #
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September 23rd, 2015 at 20:08
Super, Claude! Ça commence bien.
Pourrais-tu mettre la photo en + grand format? (jusqu’à 600 de large, ça passe bien.)
September 23rd, 2015 at 21:05
Oh! oui! La photo plus grande. Je suis si curieuse de voir toutes ces binnes de feras!!!
September 23rd, 2015 at 21:06
De freaks, devrait-on lire.
September 24th, 2015 at 10:45
Ça y est, la photo est plus grande!
Je me suis permis d’y ajouter des noms (certains incomplets: tout se corrige en numérique, contrairement à l’imprimé. 🙂 )
Observation: en remarquant la pilosité des gars (sauf Georges), on croirait presque des hipsters du Plateau aujourd’hui: tous avec du poil, barbe, moustache. Même les chemises à carreau (ou “carreautées”!) sont de retour. Faut croire que le timing est bon.