Témoignage de Luc Morissette
September 6th, 2010 by bruno boutotHommage assez rigolo à Georges Khal #
Le Ste-Èlisabeth, deuxième étage, rue du même nom,
au nord de la Main. Tout juste au nord d’où habitait Georges.
Avant qu’il ne s’exile en Orient. Où il est mort il y a peu.
Tout le monde était au rendez-vous, ou presque.
Manquaient Michel Bélair et Louise Nadeau..
La tribu, dirais-je, en quelque sorte.
Les proches de Georges K. #
Depuis 1970 jusqu’à nos jours.
Une saga, au fond. Les contre-culturel(le)s de l’époque.
Linda Gaboriau est là au premier chef. Une de la première équipe de Mainmise.
Nous sommes des gens de théâtre, lui soufflai-je, nous sommes à l’heure! #
Personne ne se reconnaît de suite. C’est assez drôle.
Ah! c’est toi Agnès? Et toi Luc…et toi Paule, et Serge C., et Pierre B.?
Zénon, c’est-toi?? Ah oui! Je te reconnais. Et Ginette P.
Quelle belle gang de sexagénaires! #
Markita, qui, comme moi, est un peu dure d’oreille, et, dans son cas aussi un peu aveugle, me demande de lui hurler à l’oreille qui est qui. Mais je n’en sais rien, lui criai-je, essayant d’enterrer la musique du bar. #
Faire fermer la musique, s’il vous plaït! En l’occurrence, la musique nous tue! La fille qui nous nous servait et avait l’air de s’en sacrer, mais alors royalement, se laisse finalement persuadée. La musique s’est enfin tue. On peut jaser. On s’entend mieux, entre vieilles personnes. #
C’tait une idée de Pierre Brisson, pour rendre hommage à Georges, une manière de se retrouver, après, mais alors longtemps après… les années 70!!! #
Tout le monde a l’air d’avoir envie de fêter, comme l’aurait sans doute voulu Georges. #
Après le 5-7, d’aucuns se retirent et et les restants décidons d’aller souper chinois. #
Nous voilà dans un grand hôtel coûteux du centre de Montréal, à manger, boire et rire ensemble. Chacun dit son anecdote,sort ses artéfacts ou lit son texte sur Georges. #
L’idée, c’est d’avoir l’occasion de parler, mettons… dans l’ alcôve, pour ainsi dire, d’un établissement qui le permette… #
Ce que nous arrivons à faire à l’hôtel que tiennent les Chinois dans le Centre de Montréal, coin St-Urbain et Viger. #
Quelle bande de vieux bourgeois faisons-nous, dans ce palace, à commander des menus aussi coûteux? C’est un peu paradoxal.
Mais bon, nous allons éventuellement payer la note, qu’elle quelle soit. Si fait. #
Soirée festive. Je me suis régalé! #
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September 6th, 2010 at 00:08
Merci Luc!
Le “palace” n’est quand même qu’un Holliday Inn, une évocation kitsch et proprette d’une Chine macdonaldisée, très bien réussie.
Mais c’était parfait: les tables tournaient comme des derviches et la compagnie, n’étant pas distraite par la nourriture, a pu se consacrer à l’amitié. 🙂
September 6th, 2010 at 07:57
Salut Luc, fidèle compte-rendu, qui me rappelle que des fêtes à mélanges comme celle de vendredi, c’était la spécialité de Mainmise…
Il manquait aussi Paul Chamberland, qui, prévenu par moi la veille, n’a pas pu venir, JM Sivry, l’éditeur du Répertoire (en voyage), Rolf Puls, l’éditeur de Christiane F., Michelle Favreau, et sans doute d’autres.
Georges Leroux du département de philo de l’UQAM, m’a écrit hier : “je me souviens avec beaucoup d’estime de nos discussions à la fin des années soixante.” Je lui ai donné l’adresse du blog, au cas où il voudrait partager les circonstances de sa rencontre avec Georges et le contenu de leurs discussions.